On connaît le plogging (il s’agit de ramasser les déchets tout en faisant son jogging) et le ploggathon (c’est la version longue du plogging, puisqu’on parle de marathon).
Et les clean walks, ça vous parle bien sûr. Ce sont des marches collectives afin de collecter les déchets.
Je vais vous dire ce que je fais, en tant que motard éco-responsable, au quotidien.
Pas de plogging, car je préfère le footing. C’est moins risqué.
Pas de ploggathon : je ne suis pas un iron man !!
Pas de cleanwalks : je devrais pourtant y songer…
Colibri. Et oui, je fais mon petit colibri. Mais à ma façon. Je vous explique.
Dans mon travail quotidien, je parcours les routes de France en moto, et particulièrement l’île-de-France. Et il m’arrive, quasiment chaque jour, de « tomber » sur un obstacle. Un jour, c’est une partie de sangle de camion (vous savez, les grosses sangles d’arrimage à cliquet, celles qui vous crèvent un pneu quand on roule sur l’extrémité qui contient un crochet métallique), un autre jour, c’est une barre de métal ou un gros carton (sympa quand tu roules dessus et que tu dois freiner !). J’ai même rencontré d’énormes emballages de polystyrène.
A chaque fois, et lorsque les conditions de sécurité le permettent (gros ralentissement par exemple), je m’arrête au milieu de la route (quitte à bloquer la circulation) et je fais le ménage. Pour ma sécurité et celle des autres.
Je reprends la route et je vois les bords de route jonchés de canettes (même pas écrasées, on a l’impression qu’elles ont été posées délicatement…même si on sait bien que le gars a bu son jus et a préféré jeter sa canette plutôt que de salir le cuir de sa bagnole, grrr !!!!), de bouteilles pleines d’urine ou, très à la mode en ce moment, des cartouches de protoxyde d’azote. J’avoue que je ne m’arrête pas pour cleaner la zone. Il me faudrait plusieurs vies pour ça.
Tout ça pour dire que je suis dans l’action, au niveau de l’individu bien sûr, mais ce qui compte c’est d’être dans l’action.
Parler, c’est bien, agir, c’est bien aussi.
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