Exemple : Monsieur Martin, dont l’entreprise a souscrit un contrat collectif d’assurance au 1er janvier.
Avant le 1er janvier, Monsieur Martin avait l’habitude de se rendre chez son opticien habituel. Supposons que le service et le prix lui donnaient satisfaction.
Après le 1er janvier, sa Direction lui dit de privilégier un opticien faisant partie d’un Réseau de Santé (Santéclair, Itelis, Kalivia, Sévéane, Carte Blanche, Optistya).
Monsieur Martin se demande s’il va être aussi bien remboursé qu’avant !!
1) En se rendant chez un opticien du Réseau de Santé, il bénéficiera de la dispense d’avance des frais (le Tiers Payant). A condition de prendre des lunettes qui « entrent » dans le forfait négocié. Dans ce cas, son reste-à-charge sera nul. A défaut, il devra s’acquitter d’un supplément (par exemple s’il a choisi une monture très chère ou des options particulières pour ses verres).
2) S’il va chez son opticien habituel (pas de chance, il n’est pas adhérent du réseau), il devra faire l’avance des frais. Mais comme son opticien est conciliant, il pourra payer en plusieurs fois. Côté prix, les remboursements seront à priori moins bons, sauf si son opticien décidait de lui accorder une forte remise.
Je parle de forte remise car, grâce à ses nombreux salariés, la Direction de votre entreprise peut aisément négocier des conditions plus avantageuses de prise en charge des dépenses de santé. Quand on est nombreux, on négocie mieux, c’est bien connu. Et la baisse peut aller jusqu’à 30%.
Heureusement, l’assuré reste toujours libre de choisir son opticien. Qu’il fasse partie d’un réseau de santé ou pas.
Du coup, le plus raisonnable pour Monsieur Martin est de demander un devis à son opticien habituel en lui précisant le nom du réseau de santé auquel son entreprise est adhérente. Il pourra ainsi comparer et prendre sa décision sereinement.
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